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Scandale au Kongo central: la classe politique exige la démission des accusés

Un scandale mobilise l’opinion du Kongo central et éclabousse les autorités de la province. Une secrétaire a accusé de viol le vice-gouverneur. Mais l’assistante du gouverneur a été révoquée, la policière chargée de l’arrestation du vice-gouverneur interpellée à l’auditorat militaire et le responsable de l’ANR rappelé à Kinshasa.

Le FCC, plate-forme politique de Joseph Kabila, demande la démission du gouverneur et de son adjoint. Pour le FCC, le gouverneur et le vice-gouverneur sont tous deux impliqués dans ce scandale. Ils n’ont donc plus le soutien de la famille politique, et doivent présenter leur démission.

C’est également la démission qui est exigée par de nombreux politiques originaires du Kongo central, des politiques des tous bords initiateurs de la marche organisée ce samedi dans la ville de Matadi.

« Grave ignominie »

Selon le député national Albert Fabrice Puela, il s’agit ni plus ni moins d’« une grave ignominie ». « Nous ne saurons nous taire ni croiser les bras », a expliqué ce dernier sur les réseaux sociaux. Le député parle, en tout cas, d’un « traquenard de bas étage ». Et les versions divergent.

À Matadi, pour certains, le vice-gouverneur aurait été piégé à cause d’une divergence avec le gouverneur dans la gestion des finances. D’autres par contre voient la main d’un ancien gouverneur, candidat malheureux à la dernière élection provinciale qui aurait monté ce stratagème pour opposer les deux autorités provinciales, dans l’espoir de revenir aux affaires par une nouvelle élection.

Mission

La Cour de cassation a dépêché une mission sur place en vue d’y voir plus clair dans cette affaire.

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