Le sommet du G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, se termine ce 26 août. Un communiqué sur la crise libyenne est attendu dans la journée. Un texte dont on connaît déjà les grandes lignes.
Avec notre envoyé spécial à Biarritz, Michel Arseneault
Les dirigeants du G7 font le constat que la situation est peu satisfaisante en Libye où deux hommes s’affrontent : le Premier ministre Fayez el-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar.
Deux médiateurs entendent les départager, l’un pour les Nations unies et l’autre pour l’Union africaine (UA) et les Nations unies conjointement. Une source africaine, qui a assisté à la rencontre du partenariat G7-Afrique hier, parle ainsi de la « cacophonie » de la communauté internationale dans le dossier libyen.
Responsabilité dans la crise
Les membres du G7 reconnaissent avoir une part de responsabilité dans la crise actuelle. Ce sont eux qui sont intervenus en Libye, certes sous mandat onusien, en 2011. Et ils admettent que le renversement de Mouammar Kadhafi a déstabilisé la région du Sahel tout entière.
Dans ce communiqué donc, le G7 devrait appeler, selon une bonne source, à la tenue d’une conférence internationale sur la Libye pour réunir tous les pays impliqués de près ou de loin, voire de très loin – comme les pays du Golfe – dans le conflit. Ils devraient se prononcer en faveur d’un véritable dialogue national entre les partisans de Tripoli et ceux de Benghazi. Un communiqué à ce sujet devrait apporter des détails en fin d’après-midi.