Des ONG s’inquiètent de la dégradation de la situation sécuritaire dans cette région du nord du Mali.
Au nord du Mali, dans la région de Ménaka, un collectif de huit ONG internationales s’inquiète de la dégradation sécuritaire. Ces deux derniers mois, les braquages, cambriolages, vols de biens ou intimidations de personnels ont augmenté.
Si la situation ne s’améliore pas, les organisations devront peut-être réduire leur activité. « Entre fin juillet et début août 2019, les ONG ont déploré sept incidents, de braquage, de cambriolage avec violence, d’intimidation et de vol, détaille Angeliki Dimou, coordinatrice de Médecins du monde Belgique. Nous opérons dans la sécurité alimentaire, la protection, l’éducation et la santé. C’est vrai que notre présence se limite au strict minimum actuellement. Elle risque de se limiter encore plus. »
« Notre efficacité est compromise parce que nous avons à tout moment des dilemmes, des discussions, des décisions sur énormément de contraintes sécuritaires, poursuit-elle. La préoccupation quotidienne malheureusement n’est pas celle de bien évaluer, de bien répondre aux besoins de la population, mais d’abord comment se protéger. Et c’est malheureux. »
Notre efficacité est compromise.