Les arrestations et les violences à l’égard d’opposants au gouvernement se multiplient.
Vendredi, une dizaine de manifestants d’un syndicat d’enseignants se sont retrouvés devant le ministère des Finances, pour remettre une pétition. Ils y dénoncent leurs conditions de travail et leur salaire au plus bas. La police a rapidement mis un terme à leur mouvement, arrêtant au passage leur avocat, ainsi qu’un journaliste venu couvrir la manifestation.
Un incident qui vient s’ajouter à l’arrestation jeudi soir d’un des représentants du Mouvement pour le changement (MDC), pour avoir encouragé les manifestations contre la gestion de l’économie du pays par le président Emmerson Mnangagwa, interdites par les autorités.
Durcissement de la répression
Des évènements qui illustrent une fois de plus le durcissement des autorités à l’égard de ceux qui veulent contester le régime en place. Amnesty International souligne une « répression croissante », après l’interdiction d’une série de manifestations organisées par le principal parti d’opposition.
Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent par ailleurs des enlèvements d’opposants au régime. Dernière victime en date, la comédienne Samantha Kureya, qui affirme avoir été agressée par des inconnus pour ses propos satiriques.