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RDC: la complexe validation des députés

Une solution « politique » est désormais envisageable pour les 31 députés nationaux invalidés par la Cour Constitutionnelle en RDC. C’est ce que pense le bureau de l’Assemblée nationale, présidé par Jeanine Mabunda qui les a reçus, ce mercredi 21 août à Kinshasa. Le bureau de l’Assemblée a promis de saisir le président Félix Tshisékédi pour désamorcer la crise née de la volte-face de la haute Cour.

Tous réclament d’être reconnus députés nationaux, ce qui paraît quasiment « impossible » pour Jeanine Mabunda et ses deux adjoints. Les responsables ont alors promis de saisir le président Félix Tshisékédi en vue d’une solution politique, selon les intéressés. Ils ne comptent pas accepter une issue qui les laisserait en dehors de l’hémicycle. L’opposant Jean-Marie Kabengela est leur représentant : « S’il y a des solutions autres que siéger à l’Assemblée, c’est à l’autre catégorie qui vient en violation de la Constitution et en fraude qu’on peut proposer la solution de ne pas siéger. »

Cette prise de position en amont est accompagnée d’une menace : « Si nous ne siégeons pas, les lois qui seront adoptées avec les députés qui sont venus à l’Assemblée nationale, au moins les arrêts violant la Constitution, ne pourraient pas passer. Nous allons engager d’autres mécanismes pour faire déclarer cette Assemblée illégitime, qui fonctionne en violation de la Constitution et des différents instruments juridiques internationaux. »

On ne sait pas encore en quoi consistent ces solutions politiques, bien que dans les couloirs du Parlement, nombreux sont ceux qui plaident pour l’indemnisation de ces 31 députés invalidés. D’autres sont pour des nominations dans les institutions.

Une chose est certaine, dans les prochaines heures, lors de la validation des pouvoirs, tous se verront remplacés par les députés soit repêchés soit confortés par la Haute cour.

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