Alors que le Premier ministre continue de consulter en vue de former son gouvernement, la société civile se mobilise. La Ligue congolaise de lutte contre la corruption et le Réseau des parlementaires africains contre la corruption ont établi une véritable liste noire de treize projets et d'une quinzaine de personnalités associées que ces deux ONG ne veulent plus voir aux affaires : des anciens Premiers ministres, ministres, gestionnaires d'entreprises publiques et même des membres de la Céni.
Pour la Ligue congolaise de lutte contre la corruption, c'est une question de principe. Si le président Tshisekedi veut impulser un réel changement, il faut éviter de nommer ceux qui sont soupçonnés d'avoir mal géré l'argent public. « Ça serait une honte s'il recourait encore aux personnes qui ont mal géré pour leur donner des responsabilités politiques. Ça serait vraiment un mauvais signal envoyé à la population, aux partenaires. Ça nuirait même au gouvernement de Tschisekedi », estime Ernest Mparoro, président de la Licoco.Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE