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RCA: le bataillon amphibie des FACA en formation avec des militaires français

En RCA, l’armée centrafricaine poursuit son effort de reconstruction et cela passe notamment par la formation. Les 1 000 nouvelles recrues ont débuté leur formation par l’instance européenne (EUTM) à Bouar et à Bangui. Le bataillon amphibie qui a débuté le travail il y a plusieurs mois déjà poursuit ses formations. Cette fois avec la coopération française. Il s’agit d’apprendre pour ces quelques centaines d’hommes à nager.

Une dizaine de FACA trainent de gros mannequins jaunes dans la piscine du Rock Club faute de structures pour leurs entrainements. Les exercices sont difficiles. Le caporal-chef du bataillon amphibie serre des dents.

« On fait de 8h pile à 10h30, deux mois de travail physique dans l’eau. C’est dur, mais nous sommes là, nous sommes en train de nous entraîner avec la capitaine et ça se passe très bien, explique le caporal-chef Loïc Okello. Puisque nous sommes des militaires, le bataillon amphibie il faut savoir nager pour sauver des gens. »

Le capitaine de La Chapelle donne des consignes depuis le plongeoir. Aujourd’hui ce sont les meilleurs qui s’entraînent. Ils vont bientôt passer le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, le BNSSA.

« On part pratiquement de zéro et ça fait sept semaines pour arriver à réussir le BNSSA qui aura lieu la semaine prochaine. La progression est impressionnante. Le but c’est de lui redonner un côté opérationnel nous travaillons aujourd’hui sur tout ce qui est natation puisqu’on veut former des futurs BNSSA permettant d’améliorer les qualités nautiques au sein du bataillon, détaille le capitaine. Dès la première semaine d’août, on va travailler pour former 20 nageurs par mois pendant 4 mois. Ce qui veut dire qu’on va amener le bataillon au bout de quatre mois à peu près à 20-22% de nageurs. Alors je ne dirais pas que les gens savent nager je dirais que certains savent flotter et c’est un gros des soucis. Maintenant il ne faut pas oublier qu’en opération on est toujours équipé d’un gilet de sauvetage et qui nous permet de rester en surface. »

Bientôt les premiers formés entameront les exercices de palme grandeur nature  dans la rivière Oubangui.

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