La question était au cœur du deuxième forum à Niamey des huit régions du Lac Tchad les plus touchées par le groupe terroriste. Les gouverneurs régionaux se sont engagés à mettre en application une stratégie socio-économique notamment avec les bailleurs de fonds. Car la lutte exclusivement armée contre Boko Haram n'a pas toujours protégé les populations, comme au Tchad.
Huit plans d'action pour les huit zones-clés les plus touchées par Boko Haram. Telle est la stratégie qui s'est dégagée du deuxième forum à Niamey sur les régions aux prises avec le groupe terroriste au Tchad, au Niger, au Cameroun et au Nigeria.
Les partenaires européens au développement ont accepté de financer le démarrage des activités, a indiqué Boubakari Mana, le directeur technique de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT). Car des réductions drastiques des activités socio-économiques sont constatées partout dans le lit du lac Tchad. Selon le gouverneur de la province tchadienne du Lac, Adam Nouky Charfadine, les partenaires doivent aller au contact des populations victimes : « Il faut que ces partenaires sortent de ces forums. Il faut aller sur le te...