Réunis dimanche 21 juillet à Alger, des partis d’opposition dont le parti historique du FFS ainsi que la Ligue des droits de l’homme et la très médiatique avocate Zoubida Assoul ont appelé à l’organisation d’une convention à la fin d’un mois d’août.
C’est un appel à rejoindre leur initiative. D’abord réunis entre eux, ces partis qui ont appelé leur groupe « Les forces de l’alternative démocratique », ouvrent désormais leurs portes.
Alors que la présidence de la République a accueilli favorablement une proposition de médiation de la part d’un groupe d’associations il y a quelques jours, ces partis-là veulent réaffirmer qu’il y a des préalables à l’ouverture du dialogue avec les autorités.
D’abord, la libération de ceux qui sont en détention provisoire, dont les porteurs de drapeaux amazigh, l’ancien combattant de la guerre d’indépendance Lakhdar Bouregaa ou Louisa Hanoune, la leader du Parti des travailleurs.
Ils exigent également l’ouverture des champs politique et médiatique, le départ du système actuel et l’arrêt du dispositif de répression et de l’instrumentalisation de la justice.
Pour ces partis, pas question d’aller vers une élection présidentielle. Mais ils veulent un processus constituant pour réformer des institutions. Ils appellent donc ceux qui y sont favorables à les rejoindre pour une convention le 31 août prochain.