En Centrafrique, le gouvernement réagit au rapport de l’ONG Human Rights Watch sur le massacre, il y a deux mois, de plus de 30 civils dans la région de Paoua. Le rapport avait conclu vendredi 19 juillet qu’il s’agissait d’une tuerie planifiée. Il avait appelé Bangui à ouvrir une enquête rapide et indépendante sur les responsabilités de ce massacre.
Le gouvernement centrafricain a pu prendre connaissance du rapport de Human Rights Watch (HRW) sur le massacre de plus de 30 civils dans la région de Paoua. Par la voix de son ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement centrafricain, il a réagi à ce rapport. D’après Ange-Maxime Kazagui, le document est fouillé et crédible, et le ministre promet que justice sera faite.
« Cette question a été remise à la justice qui est en train, évidemment, d’enquêter. Cela veut dire connaître tous les ressorts de ce crime odieux, en identifier tous les auteurs, les co-auteurs, les complices… et surtout, le ou les commanditaire(s). Et c’est ce que le gouvernement, à travers la justice, est en train de faire », a assuré Ange-Maxime Kazagui au micro de RFI.
« Quand nous le disons ainsi, ce ne sont pas que des mots. Il s’agit pour nous de faire toute la lumière sur l’assassinat odieux de nos compatriotes, poursuit le ministre. Surtout après que nous ayons négocié et signé des accords avec les différents groupes armés. »
« Bien sûr, ajoute-t-il, nous pouvons aujourd’hui simplement lister les personnes qui ont été évoquées dans les différents rapports, y compris celui de Human Rights Watch. Mais quoi qu’il en soit, il faut aller vers la justice. Et je crois que ces éléments qui sont mis à disposition, à travers le rapport de Human Rights Watch, sont déjà à disposition du procureur de la République. »
Le gouvernement est déterminé à aller vers la paix. Le gouvernement centrafricain, dans la fragilité de la situation dans laquelle il est, a estimé que la meilleure, si ce n’est la seule voie pour aller vers la paix, ce n’était pas la belligérance, mais c’était une négociation