Dans le cadre de 100 jours de son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi avait lancé plusieurs chantiers. Près de six mois plus tard, certains de ces chantiers n’avancent pas, comme à Kinshasa.
19h, au croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue Libération. En dépit de la présence de feux de signalisation, la circulation est bloquée. Au beau milieu du boulevard, un vaste chantier clôturé par des tôles ondulées. À l’intérieur, trois policiers, quelques ingénieurs, un tracteur et un puissant projecteur.
Aujourd’hui, ils vont travailler également la nuit. Le travail souterrain n’est pas encore terminé, près de deux mois après le lancement de ce chantier. Et cela commence à agacer les usagers de la route. « Pour moi, ce que je trouve mauvais, témoigne l’une de ces usagers, c’est qu’on fait du saute-mouton pendant beaucoup de temps, et ça nous dérange. Il faut terminer vite. »
Et ces chantiers provoquent des embouteillages monstres, comme aujourd’hui. « Le transport est devenu très difficile, explique un riverain. Certains transporteurs ont commencé à faire demi-tour et à fuir certaines lignes. On aurait dû commencer étape par étape pour éviter d’avoir trop d’embouteillages. »
Un peu plus loin, au croisement des avenues Libération et Nyangwe, c’est la même situation. « Il y a des embouteillages, il y a des motos par-ci, par-là, décrit une passante. Vraiment, c’est catastrophique. »
Entre-temps, la police annonce qu’elle va renforcer sa présence à certains carrefours pour faciliter la circulation.
►À lire aussi : Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE