Ce mercredi et ce jeudi, 1 130 participants issus de 185 pays sont à Nairobi pour une conférence sur le contre-terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent en Afrique. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, en ont profité pour lancer un plaidoyer en faveur du G5 Sahel, ce contingent de 5 000 Mauritaniens, Maliens, Burkinabè, Nigériens et Tchadiens déployé pour combattre le terrorisme dans la sous-région.
Cinq ans déjà que le G5 Sahel est né. Pourtant, le constat est amer : les terroristes sont loin d’être vaincus. Hier le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a directement pointé du doigt le Conseil de sécurité de l’ONU. « J'avoue que nous avons de la peine à comprendre les atermoiements en ce qui concerne les financements des opérations africaines de maintien de l'ordre. Les États africains ont mis leurs maigres moyens pour répondre à cette menace et la demande insistante de l'Afrique n'a pas pu trouver jusque-là les moyens des Nations...