La liste des Maliens frappés par les sanctions de l’ONU s’allonge. Cinq nouvelles personnes accusées de s’opposer à la paix ont été identifiées et citées mardi 9 juillet par le Conseil de sécurité des Nations unies. Comme les trois premiers Maliens fichés en décembre dernier, ils sont interdits de voyage.
Ahmed Ag Albachar est un homme incontournable dans la ville de Kidal toujours sous le véritable contrôle des ex-rebelles. L’ONU le décrit comme un homme d’affaires qui a droit de regard sur l’aide humanitaire destinée aux populations, mais aussi comme un influent membre de la CMA, l’ex-rébellion. Que lui reproche-t-on ? D’être, selon l’ONU, impliqué dans des attaques contre les Casques bleus, contre l’armée malienne et contre les forces du G5 Sahel.
Autre homme incontournable présent sur la liste, mais cette fois-ci dans la région de Gao : le Mohamed Ould Mataly, député élu au compte du parti au pouvoir le RPM. Il est accusé de s’opposer à la réorganisation de l’administration à Gao, et serait toujours selon l’ONU impliquée dans divers trafics. Il est membre d’un des mouvements armés progouvernementaux, tout comme un responsable d’un groupe armé, également sanctionné, Mahri Sidi Amar Ben Daha.
Deux autres personnes également frappées d’interdiction de voyage : Houka Houka Ag Alhousseini, et Mohamed Ben Ahmed Mahri. Le premier fut nommé un moment chef islamiste de Tombouctou en 2012 alors que le second est présenté comme étant impliqué dans plusieurs trafics.