Le mandat du président algérien par intérim Abdelkader Bensalah a expiré ce mardi soir, mais celui-ci ne quittera pas son poste. La situation pourrait bien rester telle quelle tant que de nouvelles élections ne seront pas organisées.
Le 3 juillet, le chef de l’État Abdelkader Bensalah a proposé le lancement d’un processus de dialogue national, dirigé par des personnalités indépendantes, et dont ni l’état ni l’armée ne seraient parties prenantes. Mais aucune mesure concrète n’a été présentée pour l’instant.
Du côté de l’opposition, plusieurs initiatives sont en cours. D’abord, des organisations de la société civile se sont réunies : syndicats autonomes, collectifs et associations agréées se sont mis d’accord pour demander une transition de six mois à un an.
Les partis de tendances démocrates réunis le 26 juin souhaitent quant à eux une période de transition. Certains veulent une modification de la Constitution avant toute élection.
Enfin, la dernière réunion, celle de samedi 6 juillet, a rassemblé une dizaine de partis de tendance nationaliste et islamiste, avec d’autres organisations de la société civile. Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Communication et coordinateur de cette réunion, a annoncé qu’il souhaitait fédérer les différentes initiatives de l’opposition avant de discuter avec les autorités.
►À lire aussi : L’Algérie dans une période de vide constitutionnel