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Législatives en RDC: les arrêts de rectification n’éteignent pas la polémique

La Cour constitutionnelle a publié cette semaine les arrêts définitifs consécutifs au contentieux des législatives de décembre 2018. La haute cour siégeait en procédure de rectification d’erreurs matérielles après un tollé général provoqué par les premiers arrêts.

Le groupe parlementaire de l’opposition réaffirme sa solidarité aux députés qui ont vu leurs mandats invalidés. Dans une déclaration commune faite le vendredi dernier, il considère que la plupart de ces arrêts de la Cour constitutionnelle sont « injustes ». Ainsi, ce groupe parlementaire recommande aux députés déchus de saisir les institutions parlementaires internationales.

Pour sa part, le Mouvement social dirigé par Pierre Lumbi, un proche de Moise Katumbi, estime que par ces invalidations, la Cour constitutionnelle vient de démontrer « son inféodation politique à la faveur des partis politiques d’obédience kabiliste ». Le Mouvement social annonce ainsi le lancement d’une campagne nationale en vue d’obtenir le remplacement des magistrats de la haute cour.

Mais cette situation touche également certains partis membres du Front commun pour le Congo, le FCC de Joseph Kabila.  C’est le cas du regroupement AABC dirigé par l’ancien gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui a été amputé de certains de ses membres au profit d’autres cadres du FCC. AABC en appel à l’arbitrage en interne de Joseph Kabila, mais en même temps elle donne mandat à ses conseils pour saisir la Cour africaine des droits de l’homme.

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