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UA: le dossier libyen au centre des débats du Conseil de paix et sécurité

Le sommet extraordinaire de l’Union africaine s’ouvre dimanche à Niamey. 30 chefs d’État ont confirmé leur venue pour le lancement officiel de la zone de libre-échange économique continentale. Vendredi 5 juillet, les ministres des Affaires étrangères ont choisi Accra, au Ghana, pour accueillir le siège de la Zlec. La situation en Libye a également été au centre des discussions.

« Acte barbare », « bombardement inadmissible »… Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’Union africaine et Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères n’ont pas eu de mot assez fort pour condamner le bombardement mardi d’un centre de migrants.

Le sujet a été au centre des débats lors de la réunion du Conseil de paix et sécurité. Robert Dussey, en charge ce mois-ci de la présidence de ce conseil, demande « la mise en place d’une enquête ». « Nous faisons confiance aux autorités libyennes avec qui nous travaillons, une enquête pour éclaircir quels sont ceux qui sont derrière cette attaque. L’Union africaine condamne toute tentative de prise de pouvoir par la force. »

Le Conseil a également appelé les autorités libyennes à démanteler les différents centres et a invité tous les pays concernés à redoubler d’efforts pour faciliter l’évacuation rapide des migrants.

Des appels salués par Tiébilé Dramé, le ministre malien des Affaires étrangères. « Je pense qu’il était normal et qu’il était pertinent que l’Union africaine prenne à bras-le-corps cette question. Les opinions africaines, les peuples africains, ne peuvent pas accepter ce genre d’actes graves, abominable. Je pense que quelque part Tadjourah c’est un tournant. »

Pour Tiébilé Dramé, c’est maintenant aux pays d’origine de ces migrants, à l’Union africaine et à l’Union européenne de prendre le problème à bras le corps pour permettre leur évacuation.

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