Au Gabon, après plusieurs reports, le procès de l’opposant Bertrand Zibi, interpellé au quartier général de Jean Ping le soir de l’annonce de la réélection d’Ali Bongo à l’élection présidentielle d’août 2016, a enfin eu lieu, mardi 2 juillet, au tribunal correctionnel de Libreville. Considéré comme l’homme qui avait planifié les violences postélectorales, Bertrand Zibi est poursuivi pour « détention illégale d’une arme à feu », « non-assistance à personne en danger » et « crime contre la paix publique ».