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Un gendarme limogé après la bousculade mortelle dans un stade à Madagascar

Une dizaine personnes sont toujours hospitalisées, dont la moitié dans un état critique, après la bousculade qui a eu lieu au stade Mahamasina le 26 juin dernier en marge de la fête nationale. Le bilan s’élève toujours à 17 morts.  Alors qu’une enquête a débuté vendredi pour éclaircir les circonstances du drame, une première sanction a été prise par le secrétaire d’État à la gendarmerie.

C’est un colonel de la gendarmerie présent lors du drame qui a été sanctionné
L’homme, chargé du commandement de la zone de Mahamasina, a été démis de sa fonction et muté à Tsiroanomandidy, à l’ouest de la province d’Antananarivo.
C’est une décision du général Richard Ravalomanana, secrétaire d’Etat à la gendarmerie.

Selon lui, les forces de l’ordre n’ont pas ménagé leurs efforts pour que l’évènement se déroule sans accroc, mais « il s’agit d’un incident meurtrier : il y a une responsabilité à assumer. Il y a eu une confusion dans les ordres, et un manque certain de coordination ».

Richard Ravalomanana précise cependant avoir des photos et des vidéos du mouvement de foule. « On y voit des hommes en train de pousser des gens intentionnellement, explique-t-il au téléphone. Une enquête est en cours pour identifier les fauteurs de troubles. »

Le bilan de la bousculade est lourd : 17 personnes y ont perdu la vie, indique le Pr Olivat Rakoto, directrice de l’HJRA , l’établissement où ont été évacués les blessés. La grande majorité des défunts sont des adolescents de 15 ans.

Ce n’est pas la première fois que le stade Mahamasina connaît ce genre de drame. En septembre dernier, en marge d’un match opposant les Barea au Sénégal, un mouvement de foule avait fait un moins un mort et 37 blessés.

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