Les Togolais sont allés aux urnes, ce dimanche 30 juin, pour élire leurs 1 527 conseillers municipaux. Il s’agit des premières élections communales depuis trente-deux ans. Pour ces élections, les principales associations de la société civile n’ont pas eu leur accréditation pour observer ce scrutin. En fin de journée, le taux de participation restait très faible.
La matinée a été marquée par peu d’affluence devant les bureaux de vote. On supposait, comme l’a dit le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) que les électeurs étaient allés à l’église pour venir ensuite accomplir leur devoir après le culte. L’affluence n’a toutefois pas augmenté. Les bureaux de vote ferment à 16h00, heure locale, et la crédibilité du scrutin pourra se jouer sur le taux de participation.
Entre-temps, plusieurs électeurs n’ont pas retrouvé leur nom sur les listes affichées. Pourtant, ils détenaient des cartes d’électeurs. Nous avons enfin noté que des candidats n’ont pas aussi réussi à envoyer des délégués dans tous les bureaux de vote comme il se devait. En effet, les principales associations de la société civile n’ont pas eu leur accréditation pour observer ce scrutin. Il s’agit de l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), la Concertation de la société civile au Togo (CNSC-Togo) et la Commission épiscopale nationale justice et paix (CEJP).
Le scrutin a néanmoins été observé. La Céni annonce avoir envoyé 2 435 observateurs nationaux et 37 autres internationaux, déployés par les chancelleries occidentales accréditées au Togo.
Par ailleurs, il n’y a pas eu de vote, aujourd’hui, dans deux circonscriptions de l’intérieur, à savoir Bassar 4, la grande ville du nord et Avé 2, à l’ouest de Lomé. La Céni invoque des raisons techniques.