En attendant la prochaine manifestation du 30 juin prochain, la contestation soudanaise s’organise, tout comme les hôpitaux. Le 3 juin dernier, la répression des manifestants avait fait près de 130 morts.
Le directeur des urgences d’un hôpital de Khartoum, au Soudan, l'affirme : ils ne se laisseront pas déborder comme la dernière fois, le 3 juin. Ce jour-là, avec la répression violente des manifestants, les hôpitaux avaient été pris de court car ils n'avaient pas assez de médecins, ni de médicaments ou de sang. « On a été complètement pris par surprise, explique un médeci...