Pendant les événements de Tchaourou, on a beaucoup parlé des chasseurs traditionnels, accusés par le ministère de l’Intérieur d’avoir attaqué les forces de l’ordre avec des renforts recrutés à grands frais et venus d’ailleurs. Depuis, les chasseurs mis en cause n’ont pas réagi. RFI a réussi à rencontrer leur président, Yekini Assika, qui rejette tout en bloc. Il reconnaît que certains de ses confrères ont participé aux affrontements, mais à leur initiative. Et selon lui, parmi les victimes civiles, trois chasseurs ont trouvé la mort. C’est la première fois qu’une voix autorisée donne des chiffres sur les morts de Tchaourou. Le go...