Plus de 15 jours après le massacre de Khartoum, qui a fait plus de 128 morts et plus de 800 blessés parmi les civils, la situation politique reste bloquée au Soudan. La médiation éthiopienne est au ralenti, et l'opposition juge que les conditions ne sont pas encore réunies pour reprendre les négociations. Quant au Conseil militaire, il semble multiplier les efforts pour asseoir son pouvoir et rester l'unique maître à Khartoum après l'éviction d’Omar el-Béchir le 11 avril. Les militaires cherchent par de multiples moyens à contrer la coalition des Forces pour la liberté et le chan...