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Les justices libérienne et française ont collaboré dans l’enquête sur Kunti K

C’est la première fois que Monrovia permet à des autorités judiciaires étrangères – en l’occurrence françaises – de se rendre au Liberia. Elles ont même pu, aux côtés d’enquêteurs libériens, reconstituer des scènes de crime dans le comté du Lofa.

Monrovia a donné son feu vert au juge d’instruction français qui cherche à faire la lumière sur les actes de Kunti K., ex-rebelle libérien arrêté en 2018 en France. Cet ancien membre d’Ulimo, un des principaux groupes armés pendant la première guerre civile du Liberia, a notamment été mis en examen pour crime contre l’humanité.

Maître Romain Wavre, avocat de Civitas Maxima, une ONG partie civile dans cette affaire, se réjouit de la coopération judiciaire entre les deux pays :

Non seulement les Libériens ont collaboré avec les autorités de poursuite française, mais leur coopération a été exemplaire. C’est-à-dire qu’on a eu la crème de la crème des enquêteurs libériens, ils ont été particulièrement proactifs dans les enquêtes

Maître Romain Wavre, avocat de Civitas Maxima
17-06-2019 – Par RFI

La Cour pénale internationale, chargée en temps normal de juger les personnes accusées de crime contre l’humanité, ne peut pas se charger d’une enquête parce que la plupart des crimes commis au Liberia sont antérieurs à 2002, date de sa création.

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