C’est la première fois que Monrovia permet à des autorités judiciaires étrangères – en l’occurrence françaises – de se rendre au Liberia. Elles ont même pu, aux côtés d'enquêteurs libériens, reconstituer des scènes de crime dans le comté du Lofa.
Monrovia a donné son feu vert au juge d’instruction français qui cherche à faire la lumière sur les actes de Kunti K., ex-rebelle libérien arrêté en 2018 en France. Cet ancien membre d’Ulimo, un des principaux groupes armés pendant la première guerre civile du Liberia, a notamment été mis en examen pour crime contre l’humanité.
Maître Romain Wavre, avocat de Civitas Maxima, une ONG partie civile dans cette affaire, se réjouit de la coopération judiciaire entre les deux pays :
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