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La Namibie forcée de vendre aux enchères des animaux sauvages

La Namibie est contrainte de se séparer de ses animaux sauvages. La faute à la sécheresse, qui touche le pays depuis avril, et la fin de la saison des pluies, qui n’a pas apporté suffisamment d’eau. Le gouvernement a donc décidé de prendre une mesure radicale pour sauver les animaux de son territoire : le ministère de l’Environnement a annoncé qu’un millier d’entre eux seraient mis aux enchères, à partir de cette semaine.

C’est une mesure radicale, pour éviter les pertes recensées l’année dernière : d’après un rapport du ministère de l’Agriculture, plus de 60 000 animaux sont morts en 2018 en raison de la sécheresse.

La vente aux enchères devrait donc permettre de sauver buffles, springboks, girafes, et autres éléphants qui se trouvent dans les zones protégées. Des espèces sauvages qui risqueraient autrement de mourir de faim, selon le ministère de l’Environnement, à cause des mauvaises conditions de pâturages.

Le pays espère également récolter plus d’un million de dollars grâce à cette vente, une somme qui servira à la conservation des espèces dans les parcs.

La Namibie est victime de l’une des pires sécheresses de ces dernières années. Ces pénuries d’eau affectent directement les habitants : près d’un Namibien sur cinq n’a pas accès à une nourriture suffisante. Et de nombreux agriculteurs voient leur moyen de subsistance être menacé. Le mois dernier, le président a décrété l’état d’urgence et a sollicité l’aide internationale.

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