Le Soudan reste toujours dans une situation de blocage. Après le massacre du 3 juin perpétré par les militaires au pouvoir et qui a fait plus de 100 morts, les manifestants civils avaient lancé dimanche 9 juin une grande campagne de désobéissance civile couplée d’une grève. Cette campagne a été suspendue et la vie a repris dans le pays. A Khartoum, les gens sont partagés par rapport à cette décision.
Les civils ont-ils bien fait de lever leur mot d’ordre ? Ou bien fallait-il durcir le mouvement et risquer appauvrir un peu plus les Soudanais ? Mohamed Ibrahim est favorable au pouvoir civil et ...