Née après la COP 21 à Paris en 2015, l’organisation a tenu son conseil d’administration dans le cadre du premier forum sur les énergies renouvelables en Afrique, en Guinée.
Production de 10 gigawatts d’énergie propre avant 2020 et de 300 gigawatts à l’horizon 2030. Ce sont les objectifs que s’est fixée l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables (Arei), pilotée par le chef de l’État guinéen.
Celui-ci a présidé mardi 11 juin un conseil d’administration de l’Arei, entouré de son homologue tchadien et des représentants d’autres pays membres, l’Égypte, le Kenya et la Namibie. L’initiative compte accélérer l’exploitation du solaire, de l’éolien et de l’hydraulique.
Le Conseil a approuvé 46 projets et elle compte sur les soutiens extérieurs. « C’est vrai qu’au début beaucoup de chefs d’État n’y croyaient pas, ils disaient « c’est des promesses et des promesses ». Mais quand même, l’engagement de nos amis a montré que ce n’est pas seulement des promesses », se félicite Alpha Condé. « Quand on est dans un trou, on veut rapidement monter à l’étage. Vous comprenez que nous soyons impatients », affirme le chef d’État. Avant de nuancer : « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’efforts, mais nous ne sommes pas sûrs que les objectifs que nous voulons puissent être atteints en 2020, en 2030 ».
Pour la période 2014-2020, l’Union européenne a alloué à l’Afrique subsaharienne une enveloppe de 2, 700 milliards d’euros. Sur le papier, cette somme est censée contribuer à la production de 5 gigawatts – de sources renouvelables – et à donner accès à l’énergie à 30 millions de personnes.