Retour au tribunal militaire de Ouagadougou pour les accusés dans le cadre du procès du coup d’État manqué de septembre 2015. Suspendues à la suite d'un mouvement d’humeur des avocats burkinabè, les plaidoiries ont repris mardi 11 juin, après seize mois de procès. Les 84 accusés doivent répondre des faits d’attentat à la sureté de l’État, coups et blessures, meurtres, entre autres chefs.
« Vous avez rendez-vous avec l'histoire du Burkina Faso ! », a lancé au tribunal Me Souleymane Ouédraogo, l’un des avocats des victimes dès le début des plaidoiries.
« Sévérité » à l'égard des accusés qui auraient nié...