Au Bénin, 64 personnes arrêtées et poursuivies, entre autres pour « attroupements non armés » lors des évènements sanglants post-électoraux des 1er et 2 mai derniers à Cadjehoun, ont comparu hier, mardi 28 mai, devant le juge des flagrants délits. On notait une présence policière au Palais de justice. Mais on n’est pas allé au fond du dossier, le juge s’est déclaré incompétent et a renvoyé tous les prévenus devant le juge d’instruction pour complément d’enquête. Les avocats ne sont pas contents.
La salle d’audience est ple...