Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Gabon: le blocage du port d’Owendo entraîne un chômage partiel

Près de 400 employés sont au chômage technique et 760 autres sont menacés de l’être également. L’affaire du kevazingo, la disparition de 353 containers de bois précieux au Gabon, a des répercussions sur la filière bois dans le pays. Dans un communiqué publié hier lundi, l’UFIGA, l’Union des Forestiers Industriels du Gabon et Aménagistes, tire la sonnette d’alarme.

Des entreprises qui ne sont pas impliquées dans cette affaire de trafic de bois voient leur activité bloquée, car en raison de l’enquête judiciaire en cours, les agents de l’administration forestière ne signent plus, par exemple, les P.V. de chargements qui permettent d’entamer les procédures d’exportation auprès de la douane.

« Tous ceux qui utilisent le port de Owendo sont bloqués, nous explique Françoise Van de Ven, déléguée général de l’UFIGA, dû à l’absence des agents des Eaux et Forêts, au niveau de la brigade d’Owendo. Et donc, à ce jour, depuis le 1er mai, nous sommes de nouveau sans aucun mouvement ».

Les containers de grumes ne peuvent être chargés sur les bateau et les grumes eux-mêmes, qui viennent de la forêt, ajoute Françoise Van de Ven, restent stockés sur le parc.

« En l’absence de signature et de cachet des agents des Eaux et Forêts, ces grumes-là ne peuvent pas être acheminées vers les usines qui sont dans la zone d’Owendo… Le résultat, c’est que les stocks se sont épuisés, 363 agents sont en chômage technique et 760 sont menacés dans un très, très bref délai ».

Plusieurs cadres de l’administration des Douanes et des Eaux et Forêts ont été sanctionnés par le gouvernement et deux hauts responsables politiques limogés dans cette affaire de bois précieux, interdit d’exploitation et dont plus de 353 containers ont disparu.

Quitter la version mobile