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Les missions électorales congolaises tirent les leçons des dernières élections

La Commission justice et paix Congo de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel) et la plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA) ont évalué pendant cinq jours le processus électoral en RDC. Ils ont présenté samedi 25 mai quelques recommandations pour les échéances futures.

Les trois missions veulent d’abord régler la question de la périodicité des élections. Elles ont fait remarquer que les scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux se sont déroulés au-delà des délais fixés par la Constitution.

« Les présidents de la République et les députés nationaux ont dépassé de deux ans les délais de leurs mandats. Les sénateurs, les députés provinciaux et les gouverneurs de province ont dépassé de plus de sept ans les leurs », a souligné Bishop Abraham Djamba, le président de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel).

Et sur cette question, les animateurs de ces structures attendent de Félix Tshisekedi des assurances. « Les participants au forum attendent du président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions un engagement ferme pour la question du respect du nombre et de la durée des mandats de tous les élus », a-t-il indiqué.

Ces missions électorales souhaitent également une refonte de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui pour elles ne doit pas être animée par les acteurs politiques. « Doter la Céni d’un bureau composé exclusivement de techniciens électoraux présentés par les confessions religieuses et les organisations de la société civile qui travaillent dans le domaine de l’observation électorale », a préconisé Bishop Abraham Djamba.

Elles proposent également la révision de la loi électorale notamment en élaguant le seuil de représentativité.

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