Le chef de l’État et les membres du gouvernement se sont réunis sept jours d’affilée pour venir à terme de ce texte crucial, qui va guider la politique générale de l’État.
Avec cette loi adoptée par ordonnance, le président de la République envisage de concrétiser plusieurs promesses tenues pendant la campagne présidentielle de novembre 2018.
Le texte, très ambitieux, prévoit la réalisation d’une longue série de constructions d’infrastructures. Notamment une nouvelle ville en périphérie de la capitale Antananarivo, treize hôpitaux, quatre universités, 800 salles de classe, la réhabilitation de cinq routes nationales ou encore l’aménagement de 50 000 hectares de zones irriguées pour augmenter les rendements des cultures de riz.
Le budget alloué aux infrastructures a été revu à la hausse tandis que les dépenses de fonctionnement de l’administration baissent de 20 %. 572 millions d’euros de financement extérieurs sont attendus pour réaliser plusieurs de ces projets, indique la présidence dans un communiqué.
Autre promesse de campagne inscrite dans cette loi : l’augmentation du salaire minimum à 200 000 ariarys, soit 50 euros. En matière de sécurité, le texte annonce le déploiement de forces de l’ordre dans toutes les zones rouges du pays, notamment celles touchées par les vols de bovidés.
Près de 12 millions d’euros d’économies ont été réalisées par rapport à la loi de finances initiale, précise le ministère de la Communication.