A un an des élections générales, les autorités donnent le sentiment de vouloir accentuer la pression sur l’opposition.
Les saisies annoncées visent neuf militaires condamnés à la perpétuité pour leur participation au coup d’État de 2015, mais aussi une trentaine de personnalités accusées de complicité de coup d’État. Des personnes qui n’ont pas pour l’heure été jugées.
Parmi elles, des opposants politiques en exil, comme l’ancien vice-président de la république Bernard Busokoza, ainsi que l’ex-président de l’Assemblée nationale, Jean Minani, qui préside actuellement le C-nared, la plateforme des opposants en exil. Sont également concernés des journalistes, ainsi que des représentants de la société civile comme Marguerite Barankitse, figure de l’humanitaire.
Une sanction « illégale » pour « faire peur »