Le président sud-soudanais Salva Kiir s’est exprimé, mardi 14 mai, à l’ouverture d’une nouvelle session de l’Assemblée. Alors que l’application de l’accord de paix de septembre est retardée de six mois, et que Riek Machar refuse de rentrer notamment par crainte pour sa sécurité, le chef de l’État dit qu’il a besoin de lui à Juba.
Un nouveau gouvernement et une nouvelle Assemblée devaient être nommés le 12, cela a été retardé à la demande de l’opposition et cela envoie le mauvais message à notre peuple. Message selon lequel nous ne serions pas sérieux et j’étais contre ce délai mais la suggestion du chef de l’opposition a été acceptée par la communauté internationale. Que va-t-on faire de plus en six mois que l’on a pas pu faire en huit mois ? L’opposition a peut-être son propre agenda et ses amis savent ce qu’elle va faire. Attendons de voir ce qu’il va se passer. En tout cas, nous avons besoin de travailler ensemble. J’invite donc à nouveau Riek Machar à rentrer à la maison, je lui ai complétement pardonné. Tout ce que je lui demande, c’est d’être un partenaire pour la paix.