Au Bénin, une réunion sur la sécurisation du parc de la Pendjari a eu lieu, ce lundi 13 mai, à Cotonou. Les ministres de la Défense, du Cadre de vie et du tourisme, l’état-major des armées, les gestionnaires de l’éco-parc et le directeur de l’agence du tourisme ont planché sur les réponses à apporter, après l’enlèvement des touristes français et l’assassinat de leur guide béninois, Fiacre Gbédji. RFI s’est procuré quelques informations sur ce nouveau dispositif de sécurité.
Selon nos informations, c’est le président Patrice Talon qui a initié cette réunion. C’est ce qui explique la participation de trois de ses ministres qui ont travaillé, entre autres, avec l’Armée de terre, les Eaux et forêts et African Parc Network qui gère la Pendjari, depuis 2017.
De source militaire, on apprend que l’armée et la centaine de Rangers du parc vont désormais travailler ensemble et mutualiser leurs moyens, ce qui n’était pas le cas avant.
Une autre source bien renseignée nous indique que soixante militaires béninois seront bientôt déployés dans le parc et pourraient, selon une stratégie encore à l’étude, occuper quatre positions.
À cela, il faut ajouter des propositions comme la mise en place d’un système d’alerte et d‘assistance. Tous les véhicules qui transportent les touristes dans le parc seront équipés de radios de communication et de géolocalisation.
Dès demain, quatre officiers de l’armée béninoise entameront une mission de reconnaissance dans le parc. Leur mission est prévue pour durer trois jours. Leur rapport servira à peaufiner le nouveau dispositif sécurité qui vise à rendre le parc de la Pendjari plus sûr.