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Les catastrophes naturelles ont accentué les déplacements des populations

Les déplacés internes sont toujours plus nombreux. En 2018, ils étaient plus de 41 millions dans le monde à avoir quitté leur foyer à cause de la violence ou des catastrophes naturelles. C’est un record. Avec le réchauffement climatique, la tendance devrait même s’amplifier prévient l’IDMC, une ONG spécialisée dans les déplacements de population.

de notre correspondant à Genève, Jeremie Lanche

En 2018, les violences ont forcé près de 11 millions de personnes à abandonner leur maison.

La plupart, en République démocratique du Congo, en Éthiopie et en Syrie. Mais encore plus de personnes ont été déplacées à cause des désastres environnementaux comme les inondations, les sécheresses et les cyclones: plus de 17 millions selon l’IDMC, l’Observatoire des situations de déplacement internes.

La tendance n’est pas prête de s’arrêter selon la directrice de l’ONG, Alexandra Billak: « C’est vrai que ces dernières années, on a souvent plus de personnes qui sont déplacées par des catastrophes climatiques que par les conflits. Il est impossible de donner des projections en termes de chiffes, mais les effets du changement climatique ne vont faire qu’intensifier ces aléas climatiques, donc on peut que s’attendre à une augmentation de ces mouvements à l’avenir ».

Violences et catastrophes climatiques: les deux ne sont pas incompatibles. C’est le cas en Somalie et en Afghanistan. L’Afghanistan où la sécheresse, l’an passé, a provoqué autant de déplacements de population que le conflit avec les Talibans.

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