La RDC était devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. L’institution évoque des motifs de satisfaction avec une réouverture de l’espace politique depuis l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président à Kinshasa. Mais le bilan est plus inquiétant sur les violations des droits de l’homme qui ne baissent pas. Celles commises par les agents de l’État augmentent même. En mars dernier, le Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme a ainsi noté que 61% des violations, dont des exécutions extrajudiciaires, ont été commises par les forces de l’ordre et notamment l’armée congolaise. Plus, donc, que par les groupes armés. La ministre congolaise des Droits de l’homme, Marie-Ange Mushobekwa a promis d’ouvrir des enquêtes pour vérifier ces chiffres alarmants.
Je prends bonne note des allégations fournies par le Bureau conjoint des droits de l’homme.
Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des Droits de l’homme