Le Niger a décrété hier, mardi, un deuil national de trois jours après la mort de 60 personnes dans l’explosion d’un camion-citerne dans la nuit de dimanche à lundi, qui a également fait une quarantaine de blessés près de Niamey. Malgré l’afflux de ces blessés, l’hôpital national de Niamey a pu gérer la situation. 31 brûlés ont été admis dans son service d’urgence. Pratiquement tous les malades admis sont pris en charge gratuitement.
Les services des urgences et de réanimation de l’hôpital national de Niamey mettent les bouchées doubles pour sauver le maximum de brûlés.
Le professeur Ag Maman Sani Chaibou, le chef du département, nous explique : « On les a pris en charge d’emblée », et des perfusions ont été posées aux blessés
Dans ce bloc, tous sont des spécialistes de la médecine d’urgence : « Les patients que vous voyez ici sont en phase de réhydratation, on attend… et dans deux jours, on va reprendre encore le pansement sous anesthésie générale. Puis nous allons envisager la prise en charge de la troisième phase : la greffe de peau. »
Le ministre de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Mainassara, poursuit : « Il y a des malades, des brûlés du troisième degré avec un espace corporel de plus de 50% (atteint). Tous ceux qui étaient dans des cas encore plus graves hier ont été admis au bloc immédiatement. »
En cas d’afflux massif de blessés ou de patients, l’hôpital national de Niamey dispose d’un « Plan Blanc »: en temps record, le personnel est mobilisé.