En Guinée, sept personnes, interpellées samedi 3 mai dans la ville de Kindia (à 135 km de la capitale), lors de manifestations contre un 3e mandat du président Alpha Condé, ont été condamnées hier mardi à trois mois de prison ferme et à une amende de 500 000 francs guinéens. Ces personnes sont membres du Front national pour la défense de la Constitution. Elles ont été condamnées pour « entrave à la liberté de manifester » et pour « troubles à l’ordre public ». Leur avocat dénonce une condamnation injuste.
C’est une condamnation injuste qui ne repose sur aucune base légale.
Me Salifou Beavogui, avocat
Depuis samedi, l’un des manifestants interpellés est porté disparu. Il s’agit de Mamady Kaback Bangoura qui fait aussi partie du Front national pour la défense de la Constitution. Selon son avocat, il n’a plus été vu peu après son interpellation par les forces de l’ordre.