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Les Comoriens sous le choc après le passage du cyclone Kenneth

Après le passage dans la nuit de mercredi à jeudi du cyclone Kenneth, les Comoriens se sont réveillés sous le choc. Dans le pays on déplore deux victimes, selon les autorités, et surtout de nombreux dégâts matériels. Les logements en tôle ont été littéralement soufflés par le cyclone, certaines routes du pays détruites. Les autorités sont encore à pied d’œuvre pour déblayer les routes et secourir les personnes à reloger.

Deux décès à travers le pays et des torrents de boue entraînant avec eux des effets personnels, des toitures et parfois même des maisons entières en tôle ondulée. Dès jeudi matin, il a fallu retrousser ses manches.

« On n’aurait jamais pensé qu’il y aurait un cyclone comme ça. Depuis 1959, on n’avait pas eu un cyclone comme ça ici aux Comores. La maison voisine là, les tôles ont été arrachées », témoigne un habitant.

« Il n’y pas de blessés, mais des dégâts matériels. On a trouvé toutes les tôles parties. Il y a les fils d’électricité à terre, ça fait plus de 24h qu’on n’a pas de lumière. On est isolés du monde », confie un autre.

Au lendemain du cyclone, avec la solidarité comme seule ressource, deux cents bébés et enfants ont été recueillis dans un hôtel de la place avec leurs mères avant d’être reconduits à l’adresse de leur choix en fin de journée. Aniami Mchangama les assistait : « Il y a toutes ces familles qui ont eu à manger. Il y a même eu une projection de dessin animé à un moment donné. Le citoyen comorien a été formidable : moi j’ai lancé un SOS le matin sur les réseaux sociaux, ça a commencé à pleuvoir. C’était des sacs et des sacs. Il y avait des packs d’eau, du lait, du goûter. »

Une cellule de crise permanente est chapeautée par le ministre de l‘Intérieur au siège de la Sécurité civile, le COSEP.

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