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[Reportage] Congo: le paludisme, cause d’absentéisme à l’école et au travail

Au Congo-Brazzaville, le paludisme représente la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, en raison de leur vulnérabilité. Cette pathologie est également, selon la Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies qui va prochainement organiser une campagne de distribution gratuite de moustiquaires, la première cause de consultations et d’hospitalisations ; d’absentéisme sur le lieu du travail et à l’école où ses causes et ses conséquences sont enseignées aux élèves. Reportage dans une école de la capitale congolaise.

Au premier niveau du principal bâtiment du complexe scolaire la Paillotte qui jouxte le ministère de l’Enseignement, ces élèves de troisième qui chantent viennent de terminer une leçon de sciences de la vie et de la terre portant sur le paludisme.

« Est-ce que parmi vous il y a un élève qui peut lever le doigt et nous dire ce qu’on appelle le paludisme », demande le professeur.

« Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse qui frappe l’espèce humaine. Elle est provoquée causée par le plasmodium », répond une jeune élève.

L’enseignant Antoine Kihindou qui a animé la séance raconte que certains de ses élèves manquent parfois les cours, parce que terrassés par le paludisme.

« Ce sont des enfants atteints du paludisme par rapport aux carnets qu’ils présentent. Le diagnostic démontre que c’est le paludisme », affirme-t-il.

Selon le Dr Jean-Mermoz Youndouka, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, la lutte contre cette pathologie est une priorité pour le pays qui bénéficie souvent de l’appui des partenaires.

« Nous avons bénéficié d’un financement du Fonds mondial qui nous a permis d’acquérir 3 millions de moustiquaires qui sont déjà dans nos entrepôts. Nous sommes en train de nous organiser pour les distribuer gratuitement. Elles ne seront jamais vendues », dit le docteur Youndouka.

Le paludisme est fréquent au Congo, pays tropical humide où les moustiques ont la possibilité de se multiplier.


Reportage au Niger : l’anophèle pique aussi en pleine saison sèche

Au Niger plus de 3,3 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2018 et plus de 3 000 décès, en majorité des enfants en bas âge. Alors que c’est pendant la saison des pluies que le palu tue le plus, actuellement dans les formations sanitaires du pays, l’anophèle pique toujours et en pleine saison sèche. Reportage au service pédiatrique d’un hôpital de district à Niamey.

Aux urgences de l’hôpital de Niamey, des dizaines d’enfants qui souffrent de paludisme sont admis…

Écoutez le reportage au Niger
24-04-2019 – Par RFI

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