Au Tchad, cela fait une semaine que Andrès Essono Ondo Okogo, secrétaire général du parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), parti d’opposition de Guinée équatoriale, a été mis aux arrêts. Il a été interpellé alors qu’il participait au congrès de l’Union nationale pour le développement et le renouvellement (UNDR). Pour le moment, on est sans aucune nouvelle de l’opposant équato-guinéen, ce qui en inquiète plus d’un. Andres Essono Ondo Okogo est accusé par les autorités de son pays d’origine de fomenter un projet de coup d’Etat.
L’opposant équato-guinéen – un habitué des congrès de l’opposition tchadienne UNDR – a été arrêté par la police, le 13 avril dernier, à son retour de Mongo, la ville qui devait abriter le congrès du parti de Saleh Kebzabo mais qui a été interdit.
Le lendemain, il sera récupéré par l’Agence nationale de sécurité, le contre-espionnage tchadien, qui le détient depuis.
Pendant ce temps, le gouvernement équato-guinéen l’a accusé d’avoir fait le déplacement au Tchad pour acheter des armes et recruter des mercenaires, afin d’effectuer un coup d’Etat.
Même si des diplomates occidentaux se sont inquiétés sur son sort, rien n’a filtré sur ce qui est arrivé, entre-temps, à Andrès Essono Ondo.
Selon les informations de Rfi, la justice tchadienne n’a jusque-là pas été saisie du dossier mais Ndjamena et Malabo échangent sur le sort de l’opposant.
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