L’avocat du général congolais Gabriel Amisi Kumba, accusé de commercialiser des permis forestiers illégaux, contre-attaque en accusant les détracteurs de son client d’être manipulés.
Les accusations de l’ONG britannique Global Witness, qui affirme que le chef d’état-major adjoint de l’armée congolaise a commercialisé via une société appartenant à son épouse et ses enfants des permis forestiers illégaux en RDC ? « C’est une cabale de milieux occidentaux, qui sont en connivence avec un certain nombre de politiciens. Ça signifie qu’il y a des gens qui lui en veulent pour des raisons inavouées et qui veulent sa tête » balaye maître Liévin Ngondji Ongombe, avocat du général.
Sans se prononcer sur le fond de l’affaire, il accuse Global Witness d’être manipulée et nie toute influence du général sur l’obtention des permis forestiers à la société de son épouse par le ministère de l’Environnement à partir de juin 2018.
« Il n’y a aucune loi qui a été violée, il n’y a aucun règlement qui a été violé, tout ce qu’on met sur la tête du général c’est de l’amalgame », affirme-t-il, avant de renvoyer au ministère le soin de trancher si ces permis sont en contradiction ou non avec le moratoire sur les forêts congolaises.
Alors que dans son communiqué, maître Ngondji Ongombe laisse entendre que RFI a elle aussi été manipulée, la rédaction rappelle qu’elle a mené ses propres investigations, et qu’elle n’est en aucun cas engagée dans une entreprise visant à nuire à qui que ce soit, en RDC ou ailleurs.