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[Reportage] Incendie de Notre-Dame de Paris: émotion jusqu’en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est un pays majoritairement protestant, où les catholiques représentent environ 5% de la population. Mais qu’importe leur foi, les Sud-Africains ont été touchés par la perte de ce patrimoine mondial, de ce patrimoine historique. Reportage dans les rues de Johannesburg.

Près de la cathédrale Regina Mundi du township de Soweto, très peu de personnes, comme Jeremiah, avaient connaissance de l’incendie de la veille. « Oui j’étais choqué, mais je n’ai même pas vu quelle en était la raison. Et non, je ne connaissais pas la cathédrale. »

Le frère Norbert Munekani a, lui, accusé le coup : « J’étais choqué et déprimé. C’est très triste, c’est quelque chose auquel vous ne vous attendez pas vraiment. Ça représente une grande perte pour l’Église dans son ensemble. »

Jennifer avait visité Notre-Dame, et avoue avoir pleuré devant sa télévision hier soir, « particulièrement quand la flèche est tombée. À ce moment-là, c’est comme s’il n’y avait plus d’espoir. Je compatis avec les Français. Je me revois debout sur un pont de la Seine en train d’admirer la cathédrale. Donc je pense que c’est une perte pour le monde, pas seulement pour les Français. »

L’Afrique du Sud c’est aussi les diasporas africaines. « On a des cathédrales, confie Freddy, originaire de la République démocratique du Congo. Mais Notre-Dame date du Moyen Âge… »

La plupart font part de leur envie de visiter Notre-Dame dès sa reconstruction.

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