En RDC, l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs aura le lieu le 10 avril. La campagne électorale a débuté ce samedi, elle s’étendra jusqu’au 8 avril 2019. Cette campagne se déroule dans un contexte marqué par les allégations de corruption ayant marqué les élections sénatoriales un mois plus tôt.
Panneaux géants, calicots, déploiement sur les réseaux sociaux, les candidats ont véritablement commencé la campagne électorale. À Kinshasa par exemple, les murs du siège de l’Assemblée provinciale, sont recouverts d’affiches des tous les candidats.
Les messages sont essentiellement adressés aux députés provinciaux, ces grands électeurs qui avaient déjà un mois plus tôt, participé au vote des sénateurs.
Ce scrutin remporté largement par le Front commun pour le Congo, la plateforme de l’ancien président Joseph Kabila, était marqué par les accusations de corruption et des manifestations des militants de l’UDPS, le parti de l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Après avoir mis en place une commission de discipline pour sanctionner ses députés provinciaux qui auraient vendu leurs voix, l’UDPS espère avoir des gouverneurs dans 13 des 24 provinces concernées par l’élection du 10 avril.
Des réunions ont été organisées, des consignes données pour « éviter au parti l’opprobre », a confié un membre du directoire du parti.
Du côté du camp de Joseph Kabila, qui contrôle la majorité des parlements provinciaux, on se montre plus serein.
Selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante, la période du contentieux des résultats débutera le 11 avril pour se clôturer le 25 et l’investiture des élus s’effectuera du 26 avril au 2 mai.