La communauté internationale a multiplié les appels à Khalifa Haftar pour que ses forces cessent leur offensive vers Tripoli, au moment où des combats au sud de la capitale libyenne avec le gouvernement de Fayez al-Sarraj font craindre un nouvel embrasement.
Pour simplifier, la lutte en Libye s'est engagée entre deux pôles en 2014 : un pôle militaire et un pôle islamiste incarné par des milices armées.
D'un côté, il y a l'Armée nationale libyenne, composée de près de 70 000 combattants et dirigée par Khalifa Haftar qui a donc lancé l'offensive sur Tripoli. L'ANL compte d'anciens officiers de l'armée du colonel Kadhafi, des miliciens de l'est, des salafistes, des forces suppléantes. Plus de la moitié sont des jeunes recrues. Cette armée a su faire des alliances avec l...