Les responsables de la fédération provinciale de l’UDPS pour le Maï-Ndombe estiment que le gouverneur Gentiny Ngobila est responsable des événements du mois de décembre dans le territoire de Yumbi et lui demandent quitter ses fonctions. Ils promettent de l’y contraindre par des voies démocratiques s’il refusait de s’exécuter. Une correspondance lui a été adressée par le président fédéral et par le secrétaire interfédéral de la province.
C’est un ultimatum que lance la fédération de l’UDPS Maï-Ndombe à Gentiny Ngobila. Les auteurs de la correspondance soupçonnent le gouverneur de la province du Maï-Ndombe d’être derrière les événements qui, en décembre 2018, ont ensanglanté le territoire de Yumbi.
Ces affrontements entre Batende et Banunu ont – selon la Monusco – fait plus de 500 morts ainsi que de nombreux blessés. Plusieurs milliers de déplacés ont également été recensés. Les responsables de l’UDPS Maï-Ndombe somment le gouverneur de démissionner dans les trois jours. À défaut, ils promettent de le démettre par des voies démocratiques.
Pour le président fédéral et le secrétaire interfédéral de l’UDPS Maï-Ndombe, Gentiny Ngobila est coupable de « haute trahison » et de « pillage continu du trésor de la province ».
Contacté par RFI, le gouverneur incriminé s’est refusé à toute déclaration, se contentant de dénoncer une manipulation de la part de ceux qui veulent torpiller sa candidature à la tête de la ville de Kinshasa. Gentiny Ngobila s’est en effet positionné dans la course pour le gouvernorat de la capitale.