Le président congolais Félix Tshisekedi est arrivé à Washington pour une visite d’État de deux jours jusqu’au 5 avril.
Félix Tshisékedi a donc choisi les États-Unis pour son premier déplacement officiel hors du continent africain depuis son investiture.
Un choix logique, estime le chercheur Jason Stearns, les États-Unis ayant été selon lui « particulièrement enthousiastes » vis-à-vis de son élection quand d’autres pays occidentaux ont marqué des « hésitations vis-à-vis de la crédibilité des résultats ».
Toutefois, il n’y aura pas de rencontre entre le président congolais et Donald Trump. Mais, selon Jason Stearns, « il ne faut pas forcément interpréter ça comme une critique de Félix Tshisekedi ».
Toujours selon le chercheur, Félix Tshisekedi sait que les États-Unis peuvent être un partenaire de poids pour lui vis-à-vis de son prédécesseur Joseph Kabila, mais ce soutien américain n’est pas sans condition. Il est à la hauteur de leurs attentes.