Dans un communiqué publié ce 30 mars, le ministère de la Défense algérien réaffirme que la seule solution à la crise est celle proposée par Ahmed Gaïd Salah, le chef d'état-major, en début de semaine, à savoir le recours à une destitution constitutionnelle du président Bouteflika, via l'article 102. Mais l'ANP menace aussi tous ceux qui auraient l'intention de lui porter atteinte et dit avoir eu connaissance d'une réunion suspecte ce samedi.
Ahmed Gaïd Salah rappelle ce samedi 30 mars, à la suite d’une réunion sur « l’étude des développements de la situation politique prévalant dans notre pays », que la solution de la crise ne peut toujours selon l'armée « être envisagée qu'à travers l'activation des articles 7, 8 et 102 » de la Constitution algérienne.
Les articles 7 et 8, adjoints cette fois au 102, stipulent notamment que « le pouvoir constituant appartient au peuple » et que « le peuple se donne des institutions ayant pour […] la protection des libertés fondamentales du citoyen et l'épanouissement social et culturel de la Nation ».
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