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Côte d’Ivoire: inauguration de 11 établissements d’enseignement professionnel

Inauguration en grande pompe ce jeudi à Abidjan de l’IPNETP. L’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel vient de faire peau neuve, réhabilité sur des fonds de l’Union européenne, tout comme dix autres établissements d’enseignement technique dans le pays. Un programme qui participe à une politique d’appui à l’enseignement professionnel pour l’adapter à la demande du secteur privé dans un pays ou le manque de main-d’œuvre qualifiée est le problème principal des entreprises.

Au-delà de l’IPNETP, dix autres établissements de formation professionnelle, technique ou agricole, d’une capacité de plus de 8 000 étudiants ont été réhabilités pour un montant de 29 millions d’euros financés par l’Union européenne.

« Vous savez, en tant qu’ambassadeur, j’ai souvent des entrepreneurs qui viennent, et je demande quels sont vos défis ? Et la première réponse que je reçois chaque fois, c’est le manque de jeunes bien formés », témoigne Jobst Von Kirchmann ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire.

Objectif affiché pour le gouvernement et ses partenaires internationaux ou privés : pousser les jeunes diplômés de ces établissements à créer leurs entreprises. Mais surtout adapter les formations aux besoins des entreprises.

« Il s’agit de réaliser une bonne adéquation entre la formation et l’emploi afin d’offrir au secteur industriel et tertiaire la main-d’œuvre qualifiée dont ils ont besoin. Pour traduire cela dans les faits, le gouvernement a déjà adopté un programme de construction de 11 établissements d’enseignement technique pour un montant de 53 milliards de francs CFA. Vont s’y ajouter huit nouveaux établissements à construire pour un cout d’environ 47 milliards de francs CFA, sans compter le programme de réhabilitation des 102 établissements existant dont les 11 visés par le présent programme », explique Daniel Kablan Duncan, vice-président de la Cote d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, 78% de la population a moins de 35 ans. « Une jeunesse qui constitue une richesse, mais pourrait constituer une menace si elle n’est pas bien formée », a indiqué le vice-président.

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